Notre fabrication
Chaque Balai de notre Atelier est soigneusement conçu et fabriqué à la main,
pour être un outil durable, beau et fonctionnel, dans votre vie.
le sorgho a balais
Le sorgho est une plante herbacée annuelle de la famille des Graminées. Sa panicule est longue et flexible. La plante peut atteindre de
1 à 3 mètres de haut. C'est une plante cultivée pour la fibre ou pour ses graines en fonction de la variété.
La confusion est facile entre la plante de sorgho et celle du maïs, vu la ressemblance des tiges et des feuilles. Le sorgho a cependant une panicule (porte graines de la plante).
C'est cette panicule que l'on appelle "paille à balai". Contrairement au maïs, il est rustique et s'accommode de tous sols sans irrigation.
construction de l'âme du balai
Nous créons d'abord ce que nous appellons « l’âme du balai » (la structure) :
A l’aide de la « Monteuse » , nous mettons autour du manche un peu de paille, puis le pied de sorgho, pour donner le volume, le renfort et la forme du balai.
Pour finir nous recouvrons de paille.
Pour fermer la structure, la presse comprime, puis nous clouons avec du fil de fer.
Nous achevons enfin en formant les épaulements à l'aide d'un couteau.
couverture du balai
Concernant cette étape, nous utilisons une machine « la Couvreuse », fabriquée au siècle dernier par Mr. Arnoux de Courtezon qui l’a créé pour lui-même, puis pour d’autres artisans.
A cette étape de la de fabrication, nous sélectionnons les plus belles pailles (selon leur couleur, leur longueur, et l’absence de défaut).
C’est le balai traditionnel, dont le manche en pin des Landes a la particularité de pousser très vite, de n’avoir aucun nœud, d’être léger et solide à la fois.
Une fois la paille solidement fixée, nous terminons par la pomme - ou poire -, en fil de fer.
notre presse à balais
La plupart de nos balais sont cousus à la main.
Les premiers balais étaient des balais ronds, puis sont venus les balais à plat, larges, donnant une meilleure efficacité de balayage.
Nous utilisons cette presse à balais en fonte pour aplatir et coudre les balais.
Nous les pressons fermement et utilisons des aiguilles de 15 cm de long. Puis, munis de nos renforts en cuir, nous poussons les aiguilles et la ficelle à travers le balai compressé.